Un peu de légèreté dans ce monde de brutes...


Parlez-moi de peinture, parlez-moi de sculpture, de collages, de photographie, de mode, de littérature et de toutes ces choses parties prenante de l’ordre consciencieusement établi pour assoupir les consciences, parlez-moi de tout ça et je vous fous mon poing sur la gueule, sauf le respect que je vous dois… Tu es où en ce moment? En France? Dans ce monde kétanou? Tu es sûr(e)? Permets-moi de douter. Tes convictions humanistes, elles sont où, elles servent à quoi? Je ne les vois pas exploser à la face de ce monde kétociàtoi… Tu milites pour quelle idées? Ton cœur, il bat pour quoi? Jusqu’à quelle température faut-il que ça monte pour que ton âme entre en ébullition? Et ta conscience? Oui, tu as raison… De quoi, je me mêle. Je scrute tes silences quand tu me parles d’art. J’aurais préféré que tu me parles de manière. Je scrute tes silences quand tu m’entretiens de peinture. Je m’attendais à ce que tu tagues ton indignation sur ton mur virtuel. Je scrute tes silences quand tu me dis photographie, j’aurais voulu que tes couleurs soient moins argentiques. On n’y peut rien, tu dis, toi? Si, bien sûr que si qu’on y peut quelque chose. En parler, dénoncer, c’est marquer son refus, éveiller les consciences. L’indifférence prend acte parce que tu ne peux, même, pas dire que tu ignores. L’indifférence cautionne. En Syrie, la chirurgie est au service de l’horreur, et tu m’exposes ton nombril! Je ne te comprends pas, je ne te comprends pas, être humain. Bonne nuit, dors bien.